Bavardages

Un jour avec

La vie est faite d’ironie.
Alors qu’hier je publiais un article sur ma recherche d’emploi, mon fardeau de cent jours, ma plaie de trois mois… Voilà qu’aujourd’hui je suis embauchée. J’ai un job, alléluia !

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Je n’en reviens pas ! Il y a dix minutes, j’ai accepté l’offre que l’on m’a proposée. Pour être honnête, j’ai été rappelée hier dans l’après-midi. Je répondais à l’un de vos messages de soutien et d’encouragement sur Instagram ou ailleurs quand j’ai reçu le coup de fil d’une RH aussi ravie que moi. Je sentais son sourire au bout du fil, et j’ai dû m’asseoir pour l’écouter m’énumérer toutes les modalités du contrat. Je n’y croyais pas. Ce hasard, cette concordance, ce contraste de situations entre mon article et ce coup de fil…

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Je n’ai même pas réussi à lui dire que je prenais le poste tout de suite, j’ai préféré attendre une journée pour réaliser, d’où le fait que je n’ai pas annoncé la nouvelle hier, ni prévenu tout le monde. Il m’a fallu quelques secondes avant de comprendre, quelques minutes avant de pouvoir prévenir mes proches que « ça y est, j’ai été acceptée pour cet emploi » , quelques heures avant de réellement être décidée à prendre ce travail.

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C’est une opportunité vraiment extra pour mon CV, pour mon avenir. En réalité, je me suis demandée comment annoncer la nouvelle à ma famille, à mes meilleurs amis, à TOUS les amis, les anciens collègues, et à vous tous qui me suivez ici ou ailleurs. Je vous remercie tous sincèrement. J’ai bénéficié d’un soutien vraiment énorme pendant toute cette période de trois mois. Et je suis contente de pouvoir dire que, malgré les embûches semées par quelques personnes, j’ai su persévérer et garder le cap vers le métier que je voulais exercer. Je serai très certainement à nouveau dans cette situation de recherche d’emploi un jour mais je pense que je l’affronterai différemment. En tout cas, j’espère que je serai autant encouragée.

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Une dernière chose : si vous cherchez actuellement un emploi, je ne peux que vous conseiller de ne pas baisser les bras ! La preuve en est ! Il faut continuer à y croire. Même lorsqu’on est au sixième sous-sol, même quand on n’a plus envie de se lever le matin ou de sortir de chez soi. C’est difficile mais chaque effort paie, je le crois sincèrement. Se sentir soutenu est primordial dans ces moments-là, alors, n’hésitez pas à parler à vos proches de votre baisse de moral ou de vos moments de ras-le-bol… Et si vous cherchez une oreille à qui vous confier, vous pouvez me contacter, je me ferais un plaisir de vous transmettre tous les mots apaisants que j’ai moi-même pu recevoir pendant mes moments les plus sombres. Parce que… rien n’est impossible !

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(Veuillez excuser cette publication en masse d’images gif, mais je pense qu’elles reflètent mieux les émotions que mille photos)

10 réflexions au sujet de “Un jour avec”

  1. Félicitations Emilie !

    J’allais justement réagir à ton précédent article « les jours sans ». Magnifique et tellement réaliste, en plus d’être bien écrit, je m’y suis tellement reconnue …

    J’ai cherché douze mois un poste dans l’industrie pharmaceutique : chef de produits junior OTC ou dermo-cosmétique, après un an d’expérience à ce poste au sein d’un laboratoire et un master 2 en marketing. Douze mois, des appels qui se comptent sur les doigts de la main, deux entretiens physiques et un milliard de candidatures acharnées quotidiennes…

    Comme toi, on m’a répondu que je n’avais pas assez d’expérience pour ce poste (ah bon ? et le « junior » ?) ou trop d’expérience pour un poste d’assistante chef de produits/chef de gammes ou coordinatrice marketing (pardon ?!).

    Cela a été très dur… A cela se rajoute l’entourage qui est bien intentionné mais qui a rarement avec les bons mots pour nous permettre de garder le moral, donc on s’enferme et on perd espoir… (Et on se met à fond dans le sport pour compenser et se donner des objectifs, repousser nos limites en trouvant une activité qui nous convient et dont les résultats ne dépendent que de notre propre volonté et nos efforts – la musculation pour ma part, le running n’est pas pour moi haha)

    Je suis actuellement en intérim pour six mois en communication institutionnelle, je m’y plais beaucoup ! Mais effectivement, après un énième refus en management de produit, j’ai décidé de me laisser porter par d’autres opportunités, d’ouvrir mes horizons vers des domaines qui ne m’auraient pas parlé quelques mois en arrière.

    Tout ce roman pour te dire que ton blog, tes mots, sont une source de petits bonheurs au quotidien, pareil pour ton insta 🙂 Merci !

    Et bonne continuation pour ton poste 🙂

    Mathilde (de la GRS de Chambourcy)

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  2. Oh Mathilde ! Que de souvenirs qui me viennent à l’esprit en repensant à nos années de GRS !
    Je te remercie énormément pour ton commentaire, je suis gênée de tous les compliments que tu y fais, et « amusée » de voir tous ces points communs dans notre parcours. Pour être honnête, je m’étais dit que si je ne trouvais rien d’ici 6 mois, j’allais réellement m’orienter vers autre chose et j’avoue que j’ai encore du mal à croire au fait d’avoir été acceptée en tant que chef de produit ! J’espère de tout cœur que tu réussiras à continuer dans ce que tu aimes. Si ce n’est pas chef de produit mais en communication institutionnelle, fonce ! tant que ça te plaît et que tu es épanouie, il faut se donner toutes les chances. Comme dirait ma maman « si tu n’as pas été prise là-bas, c’est que ça n’était pas une bonne chose pour toi ». Contrairement à elle je ne crois pas vraiment au destin mais c’est vrai que les quelques échecs auxquels j’ai dû faire face dans mon parcours : ne pas continuer médecine, ne pas être acceptée dans le master de Neurosciences de la ville que je voulais, ne pas être prolongée pour raisons financières après 3 mois d’intérim suite à mon stage de fin d’étude… tout cela m’a construite et en y réfléchissant, ces déceptions n’ont été que bénéfiques (après médecine, j’ai fait bio et trouver la voie dans laquelle je me sens bien aujourd’hui, j’ai finalement fait mon master de neuro à Bordeaux ce qui a été une des plus belles expériences de ma vie, et pour finir, même si j’ai été sans emploi quelques temps, le fait de changer de labo pharma ne peut être qu’une bonne chose dans mon CV et en terme de construction personnelle 🙂 )
    Bref, il y en a des choses à dire ! En tout cas, merci encore pour tes encouragements et félicitations. Je t’embrasse et espère te voir bientôt !
    Emilie

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    1. Et oui, ça date 😉
      Moi je m’étais donné un an, le temps de chercher tout en « profitant » du temps libre pour faire du sport à fond.
      Et puis je me dis qu’il faut toujours persévérer quitte à chercher en parallèle dans une autre voix, donc je verrai bien à la fin de mon contrat actuel !
      Je suis plutôt d’accord avec ta maman sur le destin – ou c’est une façon de me rassurer peut-être haha
      Effectivement une période de chômage et de galères peut être extrêmement bénéfique et formatrice d’un point de vue personnel, je ne me suis jamais sentie autant moi-même et bien dans mes baskets que depuis cette période où j’ai pu me recentrer sur moi-même et évoluer 🙂 – même si les premiers mois ont été extrêmement violents.
      Encore bravo !
      Je t’embrasse, à bientôt !
      Mathilde

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  3. Félicitation Emilie ! C’est avec plaisir que je lis que tu as trouvé le poste de tes rêves ! Je vais faire ma curieuse et te demander dans quel laboratoire tu vas travailler ? On en a fait du chemin après notre master. C’est pas si loin et pourtant j’ai l’impression qu’il s’est passé tellement de chose !

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    1. Merci beaucoup Claire ! Je vais te répondre en MP pour le nom du labo 😉 En effet depuis la fin de notre Master on a tous bien évolué et finalement dans des voies différentes les unes des autres… Je repense souvent au Master, c’était un très beau moment de mes études 🙂
      Bisous

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